Publié le  par Philippe

Greenpeace place Apple en tête des firmes les plus vertes

Greenpeace place Apple en tête des firmes les plus vertes

L’ONG Greenpeace a publié son rapport annuel détaillant l’importance et la place occupée par les énergies renouvelables auprès des grandes firmes comme Apple, Amazon, Facebook ou encore Google. La firme à la pomme s’en sort avec la première place, alors qu’Amazon n’offre pas suffisamment de visibilité sur les ressources utilisées.

Internet et ses services associés, mais aussi la production d’appareils électriques et high-tech impliquent évidemment des ressources et des matières à produire et traiter. Maintenir ces services pose aussi des problèmes écologique lorsque l’on prend en considération l’émission de CO2 (Dioxide de carbon) ou encore l’électricité utilisée pour maintenir la connexion internet et connecter la planète. Selon Internet Live Stats, nous sommes déjà à 370 millions de tonnes de CO2 émis pour cette année, et 401 millions de MWh pour les réseaux internet et leurs services associés.

Greenpeace, l’ONG luttant pour la préservation de l’environnement et de l’écologie a publié son rapport « Clicking Clean : A Guide to Building the Green Internet », ou le « Clic vert : un guide pour créer un internet écoconscient ». Ce rapport détaille les moyens mis en avant et classe les grandes firmes selon leurs attitudes envers l’environnement.

Autrefois critiqué par l’ONG, Apple détient désormais la première position. Greenpeace salue les efforts d’Apple et ses 100 % d’utilisation d’énergie renouvelable pour ses nombreux Datacenter aux États-Unis. Ailleurs dans le monde, les data centers d’Apple exploitent 87 % d’énergie renouvelable, donnant encore une fois un score exemplaire à la firme américaine.

Dans le classement de Greenpeace, Yahoo suit avec 73 %, Facebook avec 49 % et Google 46 % d’énergie renouvelable utilisée pour faire tourner leurs entreprises. Amazon obtient un mauvais score. Si le géant du commerce en ligne, arrive tout de même à 23 % d’énergie renouvelable, avec un manque de transparence sur sa consommation énergétique.

Avec la hausse de vitesse de transfert des données, on a accès à un débit 50 fois plus rapide qu’il y a 10 ans. Cependant, des chercheurs précisent que la croissance rapide de ce mode de communication pourrait mener à un blocage dans quelques années. Les technologies actuelles, notamment la fibre optique, ne pourront pas répondre à la demande  gigantesque de consommation de données. Cette consommation croît entre autres grâce l’émergence de services en streaming comme Netflix ou encore Hulu. Greenpeace et Cisco estime que la consommation de vidéo en streaming comptera pour76 % du trafic internet d’ici 2018.

Qui dit croissance, implique encore une fois une augmentation dans la production de CO2, qui inquiète Greenpeace et ceux soucieux de l’enjeu écologique. On espère que les grandes firmes et les acteurs clés des services internet pourront servir d’exemples en adoptant une attitude de « Clicking clean ».


 

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