L'iPhone 16 n'était pas conforme : Apple rectifie le tir avec iOS 26

L’affaire était restée discrète depuis plusieurs mois, mais elle vient d’être officiellement révélée : Apple a dû apporter des corrections à l’iPhone 16 pour se conformer à la législation française sur le contrôle parental. L’Agence nationale des fréquences (ANFR), chargée notamment de superviser la mise en œuvre des dispositifs de protection des mineurs lors de l’accès à internet, annonce avoir validé les mesures prises par Apple dans iOS 26.
Ce correctif met fin à une non-conformité réglementaire apparue lors de tests menés par l’agence sur le dernier smartphone de la marque.
Un manquement découvert lors d’un contrôle de l’ANFR
Depuis la loi n° 2022-300 du 2 mars 2022, tous les appareils connectés vendus en France doivent proposer un dispositif de contrôle parental gratuit et activable dès la première mise en route. Cette règle s’applique aussi bien aux fabricants Android qu’à Apple, désormais tenu de présenter ce choix à tous les utilisateurs lors de la configuration initiale d’un nouvel iPhone.
Dans ce cadre, l’ANFR a contrôlé l’iPhone 16, lancé quelques mois plus tôt. Ses analyses ont révélé un défaut inattendu : dans certains cas d’usage, notamment pour les mineurs âgés de plus de 15 ans, l’activation du contrôle parental n’était pas proposée lors de l’initialisation de l’appareil. Une situation contraire aux obligations légales, susceptible de laisser un mineur utiliser le smartphone sans la moindre barrière de filtrage.
L’agence a alors mis Apple en demeure de corriger sans délai ce manquement.
iOS 26 apporte la correction attendue
Pour se conformer à l’exigence réglementaire, Apple a déployé le 15 septembre 2025 une mise à jour d’iOS 26 incluant un correctif spécifique. Celui-ci modifie le parcours de configuration des iPhone afin de garantir que le contrôle parental est bien proposé dès le démarrage, même dans les scénarios où cette étape manquait auparavant.
L’ANFR indique avoir réalisé de nouvelles vérifications qui confirment l’efficacité du correctif. L’iPhone 16 redevient ainsi pleinement conforme à la législation française. L’agence précise également que cette correction ne se limite pas au modèle contrôlé : tous les iPhone compatibles avec iOS 26 bénéficient automatiquement de la mise à jour.
Une situation qui n’aurait pas touché que l’iPhone 16
Si l’iPhone 16 a servi de base aux tests officiels, Apple reconnaît de son côté que le problème pouvait apparaître sur d’autres modèles utilisant les versions précédentes du système. L’entreprise avait déjà évoqué, dans un communiqué de juin 2025, des situations où les réglages liés aux comptes enfants ne restaient pas actifs lorsque la configuration était interrompue. Ce comportement, associé au défaut repéré par l’ANFR, pourrait expliquer pourquoi l’activation du contrôle parental n’apparaissait pas systématiquement.
iOS 26 corrige ces dysfonctionnements de manière globale, et les avantages de la mise à jour s’étendent désormais à l’ensemble de la gamme.
L’ANFR recommande une mise à jour immédiate
L’agence invite tous les utilisateurs d’iPhone compatibles à vérifier la version de leur système et à installer iOS 26 ou une version ultérieure comme iOS 26.1 afin de bénéficier du comportement conforme à la loi. Cette recommandation s’adresse tout particulièrement aux parents, car les failles permettant de contourner le contrôle parental circulent rapidement sur les réseaux, surtout parmi les adolescents les plus technophiles.
Elle rappelle également que les vérifications autour du contrôle parental s’ajoutent désormais aux traditionnels contrôles sur l’exposition aux ondes (DAS), domaine dans lequel l’iPhone 12 avait déjà fait parler de lui en 2023. Cette fois, l’affaire se conclut de manière plus sereine, après un correctif silencieusement mis en place et validé.
Un dossier sensible pour Apple, dans un contexte de régulation renforcée
Cette mise en conformité intervient alors que la question de la protection des mineurs sur les réseaux sociaux et les appareils connectés devient prioritaire pour les autorités. De nombreux pays envisagent de nouvelles obligations, tandis que les études montrent que près de 75 % des enfants de moins de 13 ans utilisent déjà des réseaux sociaux parfois sans encadrement suffisant.
Pour Apple, réputée pour la solidité de ses mécanismes de sécurité et la rigueur de son écosystème, ce rappel à l’ordre représente un signal fort. En s’alignant sur la réglementation française, la marque évite une nouvelle tension comparable à celle autour du DAS de l’iPhone 12, tout en montrant sa volonté de se conformer strictement aux attentes des régulateurs.
